oh fait chier je trouve pas de titre !

Pfiou !!! Je suis bien H.S moi, après ce petit intermède hospitalier. Seulement huit jours de taf me direz vous. Nonobstant, néanmoins et nevertheless je suis bien aise d'en voir le bout. A vrai dire, c'était pas exactement ce à quoi je m'étais attendu. Je bossais en service de rééducation faut dire. Au début j'ai cru que j'avais trouvé la méga planque du siècle. Mon boulot consistait à surveiller des patients qui faisaient des exercices dans une piscine de 1M20 de fond (= je bullais grave ma race au bord de l'eau) mais force est de reconnaitre que c'est vite chiantissime vu que personne ne faisait l'effort de se noyer un peu ou quoi. Donc t'es là, t'attend que la journée passe et faut avouer qu'elle fait pas beaucoup d'effort la salope ! Les collègues avaient l'air dranguilles comme dirait l'autre mais je les croisais peu ce qui me donnait l'occaz de cumuler les doutes et les conneries. Genre "ouais, faut que le matin tu mesures les taux d'acidité et de chlore de l'eau, donc tu dilues ces comprimés dans une éprouvette d'eau de piscine bla bla résultats allant du rosé au violet et tu compare avec le nuancier pour savoir les taux." Alors évidement dès le deuxième matin, je me pointe pas réveillé, par principe (enfin un peu quand même vu que la route était pleine de psychomoteurs hirsutes et qu'on a frôlé le drame), et je me prépare à faire mes petites mesures. Et là le drame( pour de vrai cette fois ) ...

Imaginez... Les yeux semi clos je commence à remplir mes éprouvettes, puisje sors les comprimés PH et Chlore et là (ralentis, musique des Chariots de feu, expression d'effroi incommensurable) je fais tomber les comprimés à la con dans la piscine. J'essaye dans un ouvement desespéré de les rattrapper avant qu'il ne soit trop tard mais ils me glissent entre les doigt et De deux (ou trois) choses l'une, soit ça passe ni vu ni connu je t'embrouille, soit au bout d'un moment la piscine aura une eau violette ce qui risque d'éveiller des soupçons parmi les plus perspicaces, soit je confesse ma faute à a hiérarchie et puis on voit ce que ça donne. J'opte pour cette solution. Ma hiérarchie arrive encore plus la tête dans le cul que moi et je lui avoue qu'on est en état de siège, qu'on court à la ruine et au déshonneur sur sept générations ou du moins à un petit contretemps si l'eau devient toxique ou violette, sachant qu'en plus je n'aime pas le violet. Et là on me répond " Mmmh hein ? Que... Ah ouais ! Bof... pas grave." Ce sera d'ailleurs la réponse qui me sera offerte à l'ensemble des questions que je poserais durant mon contrat et à laquelle je m'adapterais bien vite.

Rien de sorcier donc. Sauf que les dernier jours je me suis vaguement fait enflé et que j'ai été envoyé dans les services aider les kinés à lever et faire marcher les patients, ce qui implique que tu cours...rectification, tu te perds, dans tous l'hosto,  que tu te casses le dos parce que les trois quarts sont grabataires, ou hostiles ou énormes ou plus tout a fait sain d'esprit, et parfois il faut gérer en cours de route des imprévus assez fonky fonk (genre la couche pleine du patient qui décide subitement d'aller passer le bonjour à ses chevilles). Bref, bien crevant. Mais au moins t'as l'impression de servir à quelque chose. Donc je vais dormir comme un cloporte ce soir.

Je prend quand même le temps de faire découvrir à un eventuel lectorat (mdr) l'existence d'un excellent groupe groupe de rock & roll français (si si, ça existe ! Sans déconnner), de Rouen (mais puisque je vous dit que je déconne pas !). Pas révolutionnaire mais ultra efficace. Visitez le site

Voila c tout pour ce soir, et si vous avez encore du temps à perdre, vous pouvez vous poilez à l'ancienne en cliquant là.