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Roule...

1 février 2008

Allah est grand

WHOUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUHOUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUU !!!!

RATM est ressucité et donne un unique concert à Bercy en juin. C'est énorme, c'est toute ma jeunesse, mes vertes années buboniques et contestatrice, c'est trop de bonheur etc... En gros y'a pu qu'à trouver une place en luttant contre les milliers d'autres qui seront prêt à vendre père, mère, canari et plante verte pour être de la partie. Bon, je vous laisse je pars camper devant la fnac dès aujourd'hui.

rage

P.S : Oui, j'avais que je posterais plus mais là je suis tellement jouasse, le problème c'est que je suis tout seul !

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29 janvier 2008

Back in (un)business

La vérité, c'est que je passais par là et j'ai vu de la lumière. Therefor, je me suis dit on va écrire trois lignes pour la gloire, des fois que quelques âmes égarées viennent encore s'échouer sur ces pages. Parce que je dois admettre que j'ai totalement délaissé ce blog ces dernier temps. Faut dire à ma décharge que... ben je crois que ça me fait chier ! C'était salutaire pendant cette année d'incubation scientifique chez les géniteurs de mézigue mais maintenant que je mène une vie "normale", il apparaît que ça me fait chier de passer du temps à geeker devant un écran. Mais là, PAN ! Me re-v'la chomiss'. Me prends un mois de vacances en février. Et puis je remet en chantier la problématique du Ach-mein-gott-qu'est-ce-que-je-vais-faire-de-ma-vie ? bicoz les CDD en séries et le salaire infra-prolétaire qui décombe, c'est charmant au début mais c'est pas comme ça que je vais réussir à devenir un sale parvenu. Faut savoir gérer les priorités dans la vie. Fort de ce constat, j'ai pris la décision d'aller me dorer les miches deux semaines en Espagne. Je m'aime profondément quand je prends ce genre de décisions

Je vais pas glander pour autant, faut que j'ai torché mon bilan de compétences avant de partir histoire de réfléchir à mon avenir de façon constructive. Parce que si vous me demandiez là tout de suite dans quel projet j'aimerais m'investir, je vous répondrai que je voudrais apprendre à jouer de la cornemuse pour les enterrements de flics Irlandais à Boston, et là vous viendriez me casser les boules, oui, c'est pas crédibles,  bla bla, n'importe quoi, désir refoulé de porter des jupes et autres conneries. Z'êtes vraiment des connards ! Ce qui risque vraiment de se passer, c'est que je vais buller pendant deux semaine et que tout ça n'ai que modestement évolué à mon retour mais bon, je suis pas à l'abri de trouver fortune et célébrité en Espagne, entonces veremos... J'espère au moins juste qu'un jour, je déchirerais comme un bête en jouant "Scotland the brave" à la flûte à bec.

30 octobre 2007

Stéroïdes, nandrolone ? Entre les 2 mon coeur balance...

Dois-je faire de la muscu ? Y'a encore une patiente conasse qui m'a appellé Madame cette semaine. Franchement, ça fait mal au cul. A noter qu'à chaque fois, celles qui m'ont fait le coup étaient des rebeu. Alors bon je sais pas si il faut ressembler à Saddam pour se faire appeller monsieur (comme ça, la blague limite, c'est fait), mais à première vu, avec un masque et une charlotte, et bien tout ça n'est pas très convaincant. Mais bon faut croire que ça arrive pas mal ce genre de conneries puisque ce matin, une collègue s'est fait appeler Gérard par une autre, ce qui n'a pas semblé la faire mourrir de rire non plus. J'ai aussi croisé dans les sous-sols un brancardier qui orientait un visiteur, lequel s'est barré en lui disant "merci Madame". Alors que bon, y'avait vraiment aucune confusion possible, lui n'avait même pas tout l'attirail à la con qui à nous personnel de bloc nous anéantis la silhouette et le visage. Alors que l'autre avait déguerpi, le brancardier marmonne la phrase stupide qui m'avait traversé l'esprit les deux fois où je me suis retrouvé dans cette situation : "Pauvre tâche va ! J'vais te bla bla bla dans ton bla bla, et on va voir si tu continue de m'appeller madame." Très trivial comme réaction je l'admet. mais c'est vexant, dans un sens comme dans l'autre. C'est une erreur que je crois n'avoir commis qu'une fois, quand un pote me présentais des collègues de promo et qu'après avoir dispensé des bizes aux dames, je tends la main à un lascard dont je ne tarde pas à apprendre quil s'appelle Sophie. Pendant une demi-seconde, je me dis que ses parents sont vraiment cons et mortifié, je saisis soudain l'ampleur de la méprise et essaye de me rattraper aux branches.En même temps si elle avait fais l'effort d'avoir des couettes et de porter une robe rose, ce serait pas arrivé...

Autre truc vachement chouette dans le service, c'est le téléphone. M'rend dingue ce truc ! T'as du boulot par-dessus la tête et ça n'arrêtes pas de sonner. Exemples :

- Une des infirmières à une gamine qui appelle cinquante fois pour jour EXCLUSIVEMENT pour des conneries. Elle prends sa voix de sale troll pour réclamer sa manman et tu contiens l'ogre sanguinaire en toi parce que tu as envie de l'envoyer chier grave mais c'est qu'une gamine qui s'ennuit en attendant sa mère. Mais elle appelle vraiment pour des conneries. Motif du dernier appel : elle a cassé son crayon...

- Les internes débutants. ça c'est bien la crampe. Ils manquent d'assurance et ont donc toujours besoin de faire valider leur décisions par les chirurgiens. Or, la neurochirurgie étant du travail d'orfèvre, si il y a bien une chose qui fait chier les chirurgiens, c'est que tu débarques dans le bloc pour leur parler de quelque chose qui n'a rien à voir... Enfin bref tu décroches, et là tu entends :

"Ouais salut, c'est machin, j'aurais besoin que tu demande au docteur X un p'tit truc. Je suis avec un de ses patient qui s'appelle Dupont (là je simplifie parce que normalement, c'est un nom malgache ou azerbaïdjanais imbitable), le scanner révèle anévrisme sylvien conséquent et l'électro myogramme écarte l'hypothèse du canal carpien. Or puisqu'il y'a suspicion de Creutzfeldt Jacob, puisque l'amplitude thermique de la grande périphérie moscovite augmente, que le cuisinier secoue les nouilles et que les mamies ne lui disent pas merci, tu voudrais pas demander au chirurgien ce que je suis censé faire dans ce cas de figure ?"

" Euh pffff... Ouais mais tu sais je te capte mal là... Il faut que tu montes sur la table... Si si, vas-y... Voila, lève une jambe...Ok, et là tu chantes une chanson... Et alors ?... Ouais ben je vois pas pourquoi sous prétexte que c'est des filaires ils n'auraient pas le droit de mal capter, c'est vachement petit bourgeois et étriqué de ta part comme remarque, je préfère mettre fin à cette conversation."

Non, là je fais le cake, mais en vrai je note tout bien et je vais faire chier le chirurgien qui me groumf généralement un truc lapidaire qui lui permet de se débarasser temporairement du problème. Le refilage de patate chaude est par excellence LA discipline de prédilection du milieu hospitalier, plus encore que la médecine.

- Quand ils veulent se débarrasser d'interlocuteur embarassant, y'a des couillons qui leur balance un num au hasard en leur disant que toi tu vas pouvoir les aider. Des fois il balance le numéro de ton service. Et toi quand tu décroches, c'est toujours pour tomber sur un connard qui refuse de comprendre que tu ne peux pas lui fournir 2000 gobelets en plastique. "Ah oui mais on m'a donné votre numéro !"

-Et enfin mes préférés, ceux qui te posent une question, le temps que tu ailles chercher la réponse, ils ont raccroché, parce qu'elle sous leur nez évidemment... (Je propose par conséquent la guillotine)

27 octobre 2007

Dis, tu veux être mon z'ami ?

ça y est, je commence enfin à me sentir à l'aise avec les collègues et à m'attacher un peu, le minimum évidemment, histoire d'adoucir le retour de flamme qui m'attend fin janvier. J'ai même réussi à apprivoiser le caractériel notoire dont j'ai parlé précédemment. Finalement, c'est juste un genre de mec prudent parce que plus droit que droit, et donc il prends toujours le temps de jauger à qui il a affaire. Au début, il grinçait des dents rien qu'à voir ma silhouette, maintenant il me salut chaque jours avec un grand sourire et on arrive à parler d'autre chose que du boulot. Y'a aussi des trucs qui m'ont surpris, l'autre jour je pars boire un verre avec une ibode et les internes. L'un d'eux, la soirée avançant, m'explique qu'en janvier, il part avec des collègue du service en week-end à Ostende pour bouffer du colin séché. ça fait rêver... Il me dit : "Tu veux venir ?". Là je retiens un éclat de rire et lui dit que je dois quand même réfléchir un peu, que je me demande si j'ai les épaules pour mener à bien un projet aussi mastard. Mais ça m'a surpris qu'il m'invite alors qu'on se connait à peine (Lui au début, il m'énervait grave. Beau gosse, drôle,  neurochirurgien et même pas péteux. Le genre de mec qui vous file des complexes...) Curieusement, il a pas l'air d'avoir beaucoup de potes, que des collègues qui l'apprécient beaucoup, mais pas trop de pote à la vie à la mort. Je crois que c'est un problème de chirurgiens ça. Tu passes tellement de temps la tête dans les livres et la bidoche que ça laisse pas beaucoup de place pour le reste pendant la dizaine d'années d'études qui décombe (et surtout qui incombe).

Bref, je commence à me sentir bien avec l'ensemble de l'équipe maintenant. C'était pourtant pas gagné au départ vu l'ambiance tendu qui règne au quotidien dans ce genre d'univers. Je me suis même dit que je me barrerais surement de cet hosto sans avoir noué aucune relation digne de ce nom. Voila que j'ai réussi à apprivoiser tout le monde, ou du moins tout ceux que je sens bien. Plus dur sera la chute... Mais il paraît que de toute façon j'y gagne à cause de la couleur des blés...

Je me suis retrouvé dans une fête de service l'autre jour. Moi ! J'avais un peu peur de ce truc. C'est pas trop mon style. On s'est donc retrouvé dans un resto africain avec les collègues et les quelques chirurgiens et internes qui ne rechignent aucunement à fréquenter la plèbe du petit personnel. Bref, en moins de temps qu'il n'en faut pour dire spondylolisthésis, tout ce petit monde était un peu bourré, une ibode tirait les tarots à qui le voulait pendant que je déployais mes talents diplomatiques pour décliner poliment une offre d'une digne mère de famille foncièrement déshinibée qui essayait de me traîner sur la piste pour danser le soukouss pendant qu'un certain Jean-Hubert-Désiré-Théophile-Isidore, poète de son état, essayait d'obtenir un silence qu'il ne devait jamais trouver pour réciter quelques vers maladroits de sa composition. Après avoir mangé l'équivalent d'un troupeau de zèbres, je suis rentré à pattes en longeant le canal Saint-Martin. A la fois content d'être sorti de cette atmosphère dans laquelle je ne me sentais qu'à moitié à l'aise, mais content aussi d'avoir passé la soirée avec eux, eux qui depuis une semaine me demandaient régulièrement avec une pointe de soupçon si j'y viendrais à cette soirée, indirectement, "bon on est juste des relations de travail ou un peu plus que ça ?". Ben ouais, parce que les connards du service, ils ont pas été invités eux.

Bon, c'est pas le tout, mais je suis SDF dans quatre jours (d'ailleurs p'tite soeur, je t'ai déja dis que tu es géniale ? ) donc je vais fureter sur les sites de coloc voir s'y aurait des placards de libre à 500 euros par mois.

23 octobre 2007

Dernier avertissement

Moi je fais comme si j'avais des thunes à claquer dans les concerts. Voila comment j'ai acheté une place ce matin pour aller à celui de Dieu Joseph Arthur, à La Maroquinerie début décembre.

Joseph_16857

( Je vous l'accorde, il a l'air d'un sale bicknit ! ) Franchement, il a intérêt a pas balancer un concert de merde. Parce que faut savoir qu'il y a quelques jours de ça, j'ai été voir un concert de Battles, un groupe de Brooklyn dont le dernier album que voila est juste monumental.

battles_mirrored

Je les avais déja vu en juin et c'était énorme. Sauf que cette fois-ci, quelle ne fût pas ma surprise, ils ont joué comme des grosses brelouzes... Le son était vraiment infect. Trois morceaux ont été franchement massacrés (y'a pas d'autre mots). Incapables de synchroniser leurs boucles les mecs (sachant que c'est le principe sur lequel repose tout leur répertoire, ça pue un peu).  On aurait dit des amateurs, cf les échanges de regards affolés traduisant un "oh putain comment on va sortir de ce merdier ?!" Ils on vite trouvé la solution, à savoir qu'ils se sont barrés après une heure de concert seulement. Là je ne vous cache pas qu'ils se sont sacrément viandé du piédestale sur lequel le modeste zicos que je suis les avait placé. Dix minutes de rappel pour le symbole, ils quittent de nouveau la scène et les lumières se rallument aussi sec dans la salle, sous entendu "y'a rien à faire, on revient pas, rentrez chez vous". Je fulmine passablement. Alors oui, d'accord ça fait des mois et des mois qu'ils tournent et ça doit être épuisant, d'accord quand on fait un concert de merde on préfère écourter le carnage, d'accord leur répertoire les expose particulièrement aux caprices de l'électronique, toujours est-il que jamais je ne suis sorti d'une salle de concert en ayant à ce point la sensation de m'être fait enflé. Aussi je vous invite à écouter leur prodigieux alboum, mais vu le nombre de spectateurs escroqués ce soir là, vous pouvez y aller sur le piratage !

Donc Joseph Arthur, te fout pas de ma gueule, t'es prévenu !

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18 octobre 2007

Crouch, touch, fall, engage !

Bon déja, le titre ça a rien à voir, mais j'avais envie. Un peu fatigué. C'est la faute à la grève. Vu que les transports fonctionnent pas, la moitié de l'hopital n'est pas venue bosser aujourd'hui. Moi, 13h00, j'arrive comme une fleur en sachant pertinemment que je vais glander abyssalement puisqu'au programme opératoire, on n'avait qu'un pauvre hématome sous-durale, et que c'est vite expédié ce truc là. Quelle ne fût pas ma surprise lorsque la surveillante du service vint me voir, elle aussi comme une fleur (avec des épines) et me dit avec un grand sourire.

- Ah, vous êtes là, ça tombe bien je voulais vous voir. On manque un peu de personnel alors ce serais bien que vous alliez remplacer machin au bloc O.R.L. Oui hein parce que sinon ils vont pas s'en sortir... Et pis si vous pouviez aussi prendre en charge l'ophtalmo, ce serait vraiment idéal. En tout cas, entre les deux si vous aviez le temps d'avancer le grand ménage de la neuro, c'est très bien...

- Euh... Ouais ! Tu veux p'têt que j'te fasse les ongles des pieds aussi espèce d'esclavagiss' ?

- Mmmmmwi madame...

Elle cartonne elle. Donc en gros, aujourd'hui, j'étais l'hopital, c'est à peine si je me suis pas improvisé chirurgien ! En plus, on a pas arrêté de m'appeler Aurélien, Adrien. Donc à la fin je leur ai dis de pas se faire trop chier, qu'ils avaient qu'à m'appeller Marcel mais faut croire qu'il préféraient Aurélien puisqu'ils ont persisté. De toute façon, ça dure depuis la maternelle cette connerie. Je capitule.

Je crois qu'il faut que j'apprenne à défendre mes intérêts de façon un peu plus âpres, parce que c'est bien joli de se plier en quatre pour être serviable et qu'on vous tienne pour quelqu'un sur qui on peut vraiment compter, oh oui il est bien le p'tit jeune tout ça, mais qui c'est qui va passer noël seul comme un chien dans la capitale parce qu'il va bosser pendant que les collègues seront en vacance ? (Allez-y, pleurez votre race dans les chaumières ! ) C'est Bibi. Donc à l'avenir, essayer de trouver un équilibre entre être arrangeant et être une truffe au bord de la servilité, d'autant que dans trois mois, malgré tout le mal que je me serais donné, on va encore me servir le fameux "Ah on aurait bien voulu te garder mais on peut pas. Vraiment c'est dommage, ça nous embête !" Ben ouais, moi aussi ça m'embête.

Un peu aigri le post... Non ? Oui ben de temps en temps, faut que ça sorte !

7 octobre 2007

Notes pour plus tard

- Avant de claquer 550 euros dans une basse (que putain, elle a la classe quand même ! ), penser à mener une étude approfondies de ses finances au lieux d'y jeter un vague coup d'oeil sans songer aux dépenses à venir.

- Ne pas fraterniser et s'attacher à une patiente qui a des métastases plein la tête.

- Militer pour le port obligatoire de la charlotte sur l'ensemble du terrtoire français, pas d'raisons pour que nous, personnel hospitalier, soyons les seuls à avoir l'air ridicules.

- Quand une dondon miro m'interpelle dans un couloir de l'hosto par un "S'il vous plaît madame ?", lui foutre une grosse claque dans sa gueule (merde quoi, en plus j'ai la barbe en ce moment ! M'a vexé cette conne ! ). Faut dire à sa décharge qu'avec notre attirail, on ressemble à rien... La claquer quand même. En plus, elle m'a fait chier toutes les trente minutes pour avoir des news de son homme alors que j'avais du boulot à perpétuité. J'aurais du lui répondre " Mais putain, il a le crâne grand ouvert avec une tumeur comme une balle de ping-pong dans la cervelle, y'a du sang partout dans le bloc et en plus le chirurgien  est bourré, COMMENT VOULEZ-VOUS QU'IL AILLE ?" Après elle me dit "oui, il faut prier, tout ça..." Lui répondre : "Si dieu existe, c'est lui qui a mis une tumeur dans le monsieur pour te punir d'avoir été une mauvaise épouse"

- Remettre en question les pulsion sanguinaires et patriotiques qui apparaissent dans le cadre d'un France/Nouvelle Zélande.

- Ne plus réitérer l'expérience du golden menu et de façon général, boycotter la junk-food, devenir un ecolo-trotskar qui donne des leçons "Quoi ?! Tu fais même pas tes courses au marché ?!"

- Enfin, ne pas tenir compte de ces résolutions à la con puisque malgré tout, j'ai pas passé une semaine dégueulasse !

30 septembre 2007

Comices agricoles ? Marché aux bestiaux ? Ya wohl !

Il se trouve que dans un moment de dépit, j’ai cédé, je me suis inscrit sur un site destiner à s’entremettre, ou du moins à faire se rencontrer les célibataires. Comme tout le monde, sans trop y croire (soi-disant). Oui ben ça va, ça suffit les sarcasmes. En tout cas, à défaut d'être efficace c'est marrant. J'ai en plusieurs occasions eu le loisir d'entendre des personnes du sexe opposé se moquer du gibier à disposition sur le site incriminé. Galerie des horreurs allant de l'ultra-cake lubriquissime qui pose torse nu devant sa Seat tunée, au geek consanguin néo-psychopathe à l'Œdipe encore largement en chantier. Je vais donc maintenant passer de l'autre côté du miroir et prendre le risque de me montrer particulièrement odieux voire machiste afin de vous exposer ce qui s'offre aux mirettes écarquillé du cerf en rut célibataire sensible.

Première chose. Il faut choisir un pseudo. On imagine pas à quel point un simple pseudo peut en dire long sur qui il désigne. A la limite, quand il sont un peu mystérieux ou qu'on comprend rien, ou même assez neutres, c'est encore le mieux. Parce que les p'titbou12058, les princessetruc8976, voire, les choupinettedu91,54,97 et autres départements, ça fait un peu peur. D'autant plus qu'il y en a approximativement 65 à 70%, ce qui fait beaucoup de nana qui cherchent leur papa. Ce vaste groupe forme la catégorie que l’on qualifiera de « profil moyen ».

Hormis son pseudo, un spécimen de « profil moyen » se caractérise par l’emploi de certaines formules récurrentes qui varient selon son niveau d’éducation « Kikoo lol » pour les scolarités difficiles, « Carpe Diem » pour les bachelières, et au delà, on cite un auteur présentant un degré de crédibilité variable. De façon général, elle déclare aimer « rire, s’éclater, croquer la vie à pleine dent ». Contre toute attentes, rares sont celles qui avouent une passion pour l’ennui profond, les crises d’angoisses ou les maladies vénériennes.

Y EN A AUSSI CERTAINES QUI ECRIVENT LEUR ANNONCE COMME Ç A ALORS JE SAIS PAS SI Ç A VEUT DIRE QU’ELLES CRIENT PARCE QU’ELLES SONT EN COLERE OU QUOI MAIS Ç A DONNE UN COTE PAS DIGESTE SURTOUT QU’ELLES CONNAISSENT PAS LA PONCTUATION ET RIEN QU’A LIRE LE TEXTE TU FINIS ESSOUFLE ET ENCORE LA çA VA PASKE Cé PARFOI éCRI COM SA ET SA Cé TRO CHIAN.

Certaines fumistes ont résolu tous ces problème par la formule lapidaire « Difficile de se décrire, à vous de découvrir qui je suis »

L’expression prince charmant est présente dans une proportion sidérante de profils. Pourquoi ? Après tout, dans un conte de fée, la fonction quasi exclusive du prince est d’être l’inséminateur, l’homme par qui elle accède au statut glorieux de ménagère de moins de cinquante ans. « Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants. Fin. » Sous-entendu, c’était avant que c’était intéressant, la suite ne vaut pas le coup d‘être raconté car le prince passe son temps à jouer à la Playstation (cf plus loin). Donc, le prince charmant, quel intérêt ?

Souvent, elles précisent « plan Q, s’abstenir » et si on était entre boules je serais tenté de dire la chose suivante « personne voudrait s’enchaîner à elles tant qu’elles joueront les princesses, alors elles feraient de bien prendre au moins les plans cul de temps à autres ! ( ce que certaines font peut-être mais à leur décharge, elles vont quand même pas mettre sur leur annonce « hey les gars, j’en veux, même pour un soir c’est open-bourre !)

Comme j’ai énoncé précédemment, il existe un énorme contentieux entre (une partie de) la gente féminine et la playstation. Curieusement, ils semblerait que les drôlesses incriminées soit souvent des personnes exigeant de leur Jules une attention de chaque instant, d‘aucun dirait des chieuses. La Playstation constitue alors pour le mâle une échappatoire, hors du temps, un exutoire loin de la réalité du monde, dans lequel il va puiser les ressources nécessaire pas à s‘épanouir, certes mais à maintenir un équilibre fragile. Oui parce que faut être honnête, quand on est dans une relation qui fonctionne, c’est pas avec une Playstation qu’on a envie de jouer. Mais sa copine, elle, ne s’en rend pas compte et désespéré lui jette « tu fais même pas attention mooooaaaaaa !!! »  Pourtant, en disqualifiant la Playstation c’est son propre couple, auquel elle tient souvent par-dessus tout, qu’elle met en danger. Et puis que voulez-vous c’est chimique, posez devant un gars un ballon ou une manette de Playstation et ben ça le titille, ça fait partie de nos travers.

Donc maintenant, je rend sincèrement hommage au 30 à 35% de célibataires qui ne s’inscrivent pas dans ce profil.

Enfin bref, ma conclusion, parce que je sais également que ces dames en ont largement autant à notre service, c’est que nous les célibataires, on fait pitié, on est con…mais c’est marrant !

22 septembre 2007

Assied toi et post !

Bon, ça fait un certain temps que j'ai pas pris la peine de me faire remarquer en ce lieu. Faut dire que ce nouveau taf au bloc est légèrement crevant et que du coup, quand je rentre chez moi, en début d'après midi, je m'effondre sur mon plumard avec une grâce diahrréïque, pionce un peu et suis dans le coltar pour le reste de la journée. Et le lendemain, l'histoire recommence. Et puis, quand on fait rien, on est tenté de poster plus pour s'occuper parce qu'on peut se sentir un peu hors des choses. Là je suis en plein dedans donc, bien sûr.

Nonobstant, j'apprend plein de chose, par exemple que j'espère n'être jamais opéré de ma vie ! Etant au premières loges, il m'arrive de voir des trucs assez effarants. Comme un chirurgien qui fait passer une intervention bénigne qu'il avait programmé au détriment d'une urgence neurochirurgicale pour la simple raison que dans le cas contraire, il n'aurait pas eu son après-midi de libre... Des patients qui attendent des heures leur opération, à jeun depuis 6 heures du mat' dans un sas foireux parce que les chir n'arrivent pas et qui finissent par péter un cable.

Autre truc, ne jamais se faire opérer des lombaires. Pas d'un point vue santé non, c'est juste un problème d'amour propre. Il faut savoir que la presque totalité des interventions à ce niveau implique que le patient soit positionné en position dîte genu-pectorale, comme ceci :

genu_p

Ouais, très glamour je vous l'accorde, d'autant plus que pour maintenir la température corporelle, on vous recouvre le dos et la tête de draps et de champs stériles. Donc la face émergé de l'iceberg n'est pas forcément celle qu'on souhaiterait, et anesthésié, difficile de faire "bonne figure". Selon l'équipe qui vous opère le contexte médiatique est différents. Soit cette configuration de votre anatomie est parfaitement ignorée, soit elle occasionne une ou deux blagues faites pour la forme parce que tous les ont déja entendu des millions de fois, ceci dit on va pas s'abstenir pour autant ce serait trop triste.

Faut avouer qu'un bloc op, c'est pas exactement la franche poilade, je me demande même si il ne s'agirait par définition de l'endroit d'un hopital ou les gens s'engueulent le plus (j'ai cependant jamais fait les urgences qui doivent être pas mal aussi dans le genre). Moi je suis quelqu'un de conciliant, pourtant il semblerait qu'un anesthésiste m'ai déja dans le colimateur. L'histoire con. J'ai commencé quelques jours plus tôt seulement et le téléphone sonne, un mec se présente, "je suis **** **** médecin anesthésiste, c'est pour une urgence. Passez moi vite une IBODE ou une IADE (on a plein de races d'infirmières au bloc !)" Je répond que je suis désolé, elles sont pas encore là y'a que moi et G*** mon formateur. "Passez le moi". Je vais cherchez G*** qui est d'humeur relativement massacrante ce matin là, chose habituelle. Je lui explique la situation sans préciser le nom du mec que j'ai oublié. Il m'explique que c'est pas nous, simple aides soignants, qui allons gérer une urgence, que j'ai qu'à ré-orienter le type vers le bureau de la surveillante de service dont c'est le métier. Ce que je m'empresse d'aller proposer au type au téléphone qui me dit "Non, notez tout dites à G que je veux lui parler c'est urgent". Je note tout et je sens déja que ça va puer cette histoire puisque l'un comme l'autre sont du genre à jamais lâcher donc je vais me retrouver à faire la navette jusqu'à la retraite. Je retransmet tout et la patience se perd des deux côtés ça se menace à n'en plus finir et je m'enfonce progressivement dans le sol, jusqu'à ce qu'une infirmière débarque et prenne en charge la situation. Quelque jours plus tard l'anesthésiste choppe G***, lui fait un esclandre. G*** vient me voir et me dit, "Tu m'avais pas dis qu'il s'agissait de **** ****"  ... Bien sûr que je lui avait dis bordel, seulement, vu l'extrême joie qui l'animait à ce moment j'ai peut-être pas été assez clair sur la formulation et il a peut-être été un peu léger sur l'écoute. Donc on s'est mis d'accord pour faire front commun face à l'anesthésiste qui veut nous passer à la chaise électrique.  G*** me rassure "t'inquiète, y'a rien eu de grave, si ce n'est l'égo meurtri du collègue. On n'a tué personne et tout le monde pourrait pas en dire autant ici"... Cette dernière phrase, elle m'a... je me suis dis... Whaow !

Donc j'ai toujours pas eu l'occaz de m'expliquer avec le type en question qui a décidé de me bouter hors du bloc. On verra bien. Faut pas que je me crispe. Dans un bloc, c'est l'engueulade le mode de communication normal !

4 septembre 2007

Mon neurone en neuro

Hier fut une journée relativement fécale et aussi la première en tant qu'agent au bloc opératoire. Je me débarasse de la visite médicale, en on m'envoie directement au bloc. Je sais à peine où je vais bicoz l'opital est assez mastard. Je trouve quand même les lieux du crimes, on me dit que ouais c'est bien là, une ravissante vahinée la lingère ostensiblement dépressive me gratifie d'un colliers de fleur et d'un baiser d'une tenue putride teinte schtro-umf anémique. On m'escorte dans la boucherie en me notifiant que suis affecté à une unité de neuro-chirurgie, c'est à dire celle qui consiste entre autre à découper des crânes... Toujours plus loin dans le glam', je revêt la charlotte, les sur-chaussure et le masque reglementaire, et puis là, on me dis " bon ben viens voir ! " OK, on va rentrer au coeur de l'action, petite poussée d'adrénaline la porte s'ouvre. ça c'est passé de façon hyper théatrale :

La porte s'ouvre, et ces messieur opèrent en musique, pas le truc léger qui détend, non plutôt le genre chevauchée des Walkyries, lourd et tragique. Donc au moment ou je rentre résonne La danse des Chevaliers extraite de Roméo et Juliette de Prokofiev. Je pourrais me contenter de dire que c'était la musique utilisé dans nos verte années pur la pub pour le parfum Egoïste dans laquelle des furies s'énervaient sur les volet, mais franchement, je suis beaucoup trop pédant pour ça. Bref niveau ambiance c'est gratiné et je me retrouve rapidement en face d'un mec qu'a pu du tout de crâne au niveau du front, la cervelle à l'air. Bon... Mes jambes fonctionne toujours, je regarde un peu mais pas trop mais un peu quand même et je recommence et puis on s'y fait. Par contre, la scie et la perceuse, c'est au dessus de mes forces. On me présente celui qui va former et ça promet d'être coton, dans le genre ultra irritable, j'en ai pas rencontré beaucoup de ce calibre. Donc, je dois apprendre mon taf en posant le moins de questions possibles. On va voir. (Pour contrebalancer, j'en ai rencontré aujourd'hui un autre, qui du coup m'apprend tout dans les moindres détails, il a même tenu à me montrer comment on changeait un sac poubelle... J'ai bien essayé de lui faire comprendre que c'était là une technologie à laquelle j'avais eu l'inestimable chance d'être familiarisé, et ce, en province, mais non, il voulait me montrer...).

Après, pour le fun, j'ai perdu ma carte bancaire dans Paris. Le soir mort de rire à la caisse du supermarché "oh ben écoutez c'est con, je l'avait ce midi et..." bref le truc super. D'autant plus que j'avais plein de frais cette semaine. Conséquences, je vais arriver sapé comme un pingouin au mariage de ce week-end, payer le train les yeux de la tête, déja que je hais les mariages... Je serais tenté de dire youpi et en même temps pas tant que ça.

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